Mes aventures antillaises, par Måns Zelmerlöw

/ Publié dans Îles Vierges britanniques

[1e JOUR]
Les Caraïbes. Un lieu tout droit sorti d’un conte de fées. Dans le vol de Porto-Rico du matin, nous avons survolé les eaux cristallines jusqu’à notre destination : un magnifique catamaran, celui que nous n'avions vu que sur les photos de Navigare Yachting. Quel bateau ! Tout le paysage était inondé par la lueur du couchant. C’est dans ce décor que le capitaine Lindberg a levé l’ancre et nous a amenés jusqu’à Spanish Town, sur l’île de Virgin Gorda. Nous avons mouillé notre catamaran et sommes partis à la découverte de la vie nocturne de Cocomayo.

Certains d’entre eux se sont vraiment lâchés...

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[2e JOUR]

Nous avons commencé la journée par un bon café, pour tenter de récupérer de la veille avant le début de notre aventure à Bitter End. Tout était si calme. La mer resplendissait de beauté, le ciel était d’un bleu parfait. Mais tout à coup, sans le moindre signe avant-coureur, nous nous sommes retrouvés au beau milieu d’un orage.

L’averse était si forte qu’on ne voyait pas plus loin qu’à cinquante centimètres du bateau. L’un d’entre nous (le moins raisonnable du groupe) a même parlé d’abandonner le navire, ce qui n’était sans doute pas la solution la plus astucieuse. Quelques minutes plus tard, l’orage s’en est retourné comme il était venu. Le ciel bleu azur que nous espérions était de retour et Bitter End était juste devant nous.

Il s’agit d’un magnifique petit port. Quoique le terme « embarcadère » soit peut-être plus approprié. Nous sommes longtemps restés sans voix à observer le coucher de soleil. Nous avons mangé un délicieux poisson dans un des restaurants près du port. Sauf celui dont j’ai parlé tout à l’heure, le moins raisonnable du groupe. Il a pris des pâtes. Une fois rassasiés, nous avons décidé de regarder un match de football en buvant du whisky (single malt, bien entendu).

[3e JOUR]

Juste au moment où je pensais que nous avions atteint le summum de la beauté, nous avons débarqué sur l’île d’Anegada, le célèbre paradis des langoustes (sauf si vous êtes vous-même une langouste). J’ai dit que nous étions restés sans voix devant le coucher de soleil de la veille. Mais ici, c’était complètement surnaturel.
Nous avons jeté l'ancre au sud de l’île plate d’Anegada et avons pris l'annexe pour débarquer. Ces 24 heures passées sur Anegada ont fait partie des meilleures de nos vies. Nous avons loué quatre scooters et avons fait route en direction des plages immaculées de Loblolly Bay.
Nous avons eu la joie de nager avec les tortues et les rascasses. Bien sûr nous avons aussi trouvé de la bière antillaise que nous avons sirotée tout en admirant le soleil magnifique plonger dans l’océan.
Ouah!

[4e JOUR]

Comme nous étions déjà au quatrième jour, il était temps pour nous de sortir les tubas. Nous sommes partis aux Baths, où, dès que le capitaine Lindberg a jeté l’ancre, toute notre compagnie a plongé dans les eaux cristallines. Même si nous n’avions rien d’autre qu’un simple masque et tuba, j’ai eu la chance d’apercevoir une tortue de mer parmi les rochers. Mais comme j’ai été le seul à la voir, personne ne m’a cru. Bande de jaloux.
Après toute une journée de snorkeling, il était temps de poursuivre notre route jusqu’au lieu où nous devions passer la nuit, Beef Island. Lorsque nous avons atteint notre destination, nous étions tous si fatigués que nous avons décidé de dîner à bord. Notre hôtesse, Greta, nous a préparé un incroyable plat de poisson.
En parlant de poisson, pendant le dîner, nous avons vu des tarpons de 2 à 3 mètres de long passer sous notre catamaran Maja. D’après le capitaine Lindberg, la sécurité doit rester le premier de nos soucis. Cette recommandation nous a servi de prétexte pour ne pas aller nager avec eux. Nous sommes décidément trop peureux…

[5e JOUR]

Nous étions on ne peut plus ravis de nous réveiller le lendemain, parce que nous savions qu’une nouvelle journée de snorkeling nous attendait. Pendant que nous faisions voile vers les grottes de Norman Island, guidés par le capitaine Lindberg, notre équipage, assis dans le cockpit, jouait au poker, écoutait de la musique et organisait un quiz. Nous avons nagé dans des grottes désertes. Je crois bien que nous avons tous eu la sensation d'être des explorateurs pionniers.
L’activité parfaite. Dans l’après-midi, nous sommes arrivés à la splendide Peter Island, où Jesper et sa famille nous ont invités à dîner. Une fois de plus, tout était surréaliste : la plage paradisiaque, les geckos, la végétation…
Les cocotiers qui se balançaient dans la brise et le court de tennis à l’air si accueillant. Il s’en est suivi une légendaire partie en double. Le niveau énergétique était définitivement à son point le plus haut. Les dames ont visité le spa. En d’autres termes : tout était parfait ! Dans la soirée, nous avons rencontré Jesper et sa famille et avons profité d’un repas extraordinaire.
Nous avons passé une autre soirée en merveilleuse compagnie, bercé par les flots des Îles Vierges britanniques.

[6e JOUR]

Le jour suivant, qui était l’avant-dernier de notre séjour, était excellent pour la voile, avec un vent arrière de 8-9 nœuds. Nous avons mis le cap sur White Bay, à Jost Van Dyke, où le bar Ivan’s Stress Free nous tendait les bras. Mais on ne peut pas vraiment dire qu’il n’y a pas eu de "stress" pour Felix et Fredrik, qui ont dû prendre l’annexe pour aller réserver. Il est évident qu’accoster en annexe après avoir pris un verre de trop n’est pas la chose la plus facile qu’ils aient jamais faite. Lorsqu’ils sont remontés sur le catamaran, Fredrik était complètement trempé. Il avait une belle aventure à raconter. Nous avons mangé dans un restaurant avant de participer à la Yacht Week à Foxys. La soirée s’est prolongée jusqu’au matin. Si nous avons pu tenir toute la nuit, je pense que c’est grâce à la boisson locale, dénommée "painkillers". Il est clair qu’on apprécie la noix de muscade, aux Îles Vierges ! Nous avons dû gravir plusieurs collines et montagnes avant de revenir à notre bateau au petit matin. Une décision dont j'ai commencé à douter en voyant les nombreux taxis qui nous dépassaient.

[7e JOUR]

Nous étions si tristes de nous réveiller le dernier jour, parce que nous savions que nous allions dire adieu au Maja. J’admets que j’avais déjà redouté cette journée, parce que j’allais aussi devoir me séparer de l’équipage et de tous mes amis. La seule chose qui m’a donné le courage de me lever et je pense que ça également été le cas pour mes amis, a été le Soggy Dollar.
Un endroit de White Bay que je décrirais comme le cœur de la joie de vivre antillaise. Nous avons commandé à boire, mangé un bon « fish & chips », plus délicieux que n’importe lequel qu’on trouve en Angleterre. Nous nous sommes également fait de nombreuses confidences, en nous contraignant les uns les autres à raconter nos années d’école, ce qui a été une excellente manière de mieux nous connaître. Je leur ai décrit le rebelle que j’étais, qui chantait à la chorale de l’école. Nous aurions aimé que cette journée ne finisse jamais. Mais nous avons fini par être ramenés à la triste réalité : ce voyage touchait à sa fin. Le capitaine Lindberg a levé l’ancre et nous sommes partis vers Norman Island et Bight Bay, où nous avons enfin pu manger des tarpons d’Anegada. Nous avons commandé deux bouteilles de vin et avons fêté la fin de cette semaine incroyable.

Mes aventures antillaises, par Måns Zelmerlöw

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